Ne pas être suffisamment clair sur vos intentions risque de vous faire perdre du temps et de l'énergie. Manquer de précision dans ce que vous recherchez vraiment peut vous ralentir dans votre passage à l'action.
Une étude a montré que seulement 3% des personnes écrivent leurs objectifs. De nombreuses recherches ont prouvé que le simple fait de se fixer des objectifs améliorait les performances. Les chances de réussite sont supérieures lorsqu’on se donne des buts précis à atteindre. Lorsque nous visons un objectif bien défini, nous focalisons nos efforts vers cet objectif et canalisons notre attention sur les moyens de l’atteindre. La poursuite d’un objectif nous aide à exploiter nos ressources personnelles et nous donne une énergie extraordinaire. Ces recherches ont permis de constater que les objectifs influaient sur la performance selon quatre mécanismes:
• ils favorisent la construction de stratégies nécessaires à l’atteinte de nos buts;
• ils nous aident à orienter notre attention vers les aspects pertinents de la tâche;
• ils nous motivent à mobiliser nos efforts;
• ils nous permettent d’inscrire notre investissement de temps et d’énergie dans la durée et d’accroître notre persévérance.
Nous sommes plus enclins à poursuivre nos efforts tant que nous percevons une dissonance entre l’objectif que nous nous sommes fixé et nos résultats actuels. L’établissement de buts nous amène à prendre des mesures pour éliminer cette dissonance.
Les sportifs le savent pertinemment: sans plan d’entraînement précis et sans objectifs échelonnés dans le temps, les risques d’y perdre sur le plan de l’intensité sont élevés. Ces repères aident les athlètes à gérer et à doser leurs efforts.
Viser des cibles met aussi notre cerveau en «mode radar». Notre inconscient détecte ainsi les occasions qui se présentent sans que nous ayons à y penser, et c’est alors que les synchronies apparaissent.
Je me demandais à tout hasard de ce que vous pensiez de cette citation de Christophe Colomb: »On ne va jamais aussi loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va ».
Bonne continuation
JFV
Bonjour Jean-Francois
Je ne sais pas qu’elle était vraiment le sens que Christophe Colomb a voulu donner à cette citation. Ce que j’en comprends est:
«Se fixer des limites peut nous bloquer, et donc de nous empêcher d’aller plus loin que ce que l’on se pense capable».
Et je suis d’accord avec cette affirmation, mais je suis néanmoins un «fort partisan» de se fixer des objectifs précis (à condition qu’ils soient réalistes et de préférence audacieux) car ils nous incitent à nous dépasser. De nombreux exemples dans tous les domaines nous le prouvent tous les jours.
Merci du commentaire, et au plaisir.
Bonjour Jean-Pierre
L’objectif de Colomb était de découvrir un passage pour l’Inde. Il était décidé à le faire à tout prix et c’était fort audacieux en effet pour son époque. Je crois qu’il a peut-être su trouver le difficile équilibre entre un objectif déterminé et une ouverture aux opportunités du hasard pour l’obtenir. Imaginons qu’il ait décidé de rebrousser chemin au moment où il apercut les premiers signes du nouveau monde qui ne correspondaient peut-être pas à son idée de l’Inde.
Certaines personnes restent peut-être trop fixées à une image de leurs objectifs et perdent de vue les occasions qui se présentent sur la route pour en modifier les contours. En tout cas, c’est une belle question qui se pose ici.
Merci pour l’occasion:)
Bonjour Jean-Pierre,
Je découvre votre site, très intéressant.
Vous citez: « une étude a montré que seulement 3% des personnes écrivent leurs objectifs. »
Je suppose que vous avez une suite semblable à cela:
« Une enquête à l’échelle nationale menée il y a quelques années aux États-Unis a mis au jour des données étonnantes concernant l’importance des objectifs écrits. Trois pour cent seulement des personnes interrogées avaient des plans de réalisation définis et écrits. Dix pour cent avaient une assez bonne idée de leurs buts et de leurs objectifs. Soixante pour cent y avaient vaguement pensé mais surtout dans le domaine financier. Le reste, soit, vingt-sept pour cent, n’avait jamais sérieusement pensé à se fixer des objectifs ou à faire des plans pour l’avenir. Il n’est guère surprenant d’apprendre que parmi ces gens, trois pour cent seulement avaient pleinement réussi, dix pour cent étaient assez bien nantis, soixante pour cent étaient des gens à revenus modestes et le reste subsistait grâce à la charité.
La révélation la plus étonnante de l’enquête a été que le deuxième groupe, celui des dix pour cent, avait les mêmes qualifications que le groupe de tête de trois pour cent: même formation, mêmes aptitudes, même intelligence. Ils étaient ambitieux et savaient où ils allaient. La seule différence sensible entre les deux groupes était le fait que les trois pour cent de tête avaient mis leurs objectifs par écrit et les dix pour cent suivants pas. Et encore plus significatif est le fait que le groupe de trois pour cent dépassait le groupe suivant dans une proportion de dix à un et davantage. »
Je suis à la recherche de l’étude, avez-vous, ou savez-vous où trouver cette étude complète ?
Claude
Bonjour Claude
J’ai essayé de retrouver les sources, hélas je n’ai pas trouvé. Je fais beaucoup de recherches à travers des livres, magazines spécialisés, blogue etc…et les sources exactes ne sont pas toujours mentionnées. Cette étude en fait certainement partie.
Merci de l’intérêt que vous portez à mon travail. Je suis allé sur votre site, c’est trés intéressant . Au plaisir