03 Juil 2012

Vive l’été! J’ai le temps de lire…

 

La période estivale a débuté, celle-ci nous permet bien souvent d'avoir des activités que nous n'avons pas toujours le temps de faire durant le reste de l'année. Aussi, j'ai décidé de vous offrir quelques extraits de mon livre «Pas d'excuses! Mode d'emploi pour passer à l'action». Je vous souhaite d'y trouver du plaisir et des bonnes idées pour prendre soin de vous.

CHAPITRE 1

JE SUIS CAPABLE!

La psychologie positive, en développement permanent depuis les années 1980, vise à aider chacun à donner un sens à sa vie et à être plus heureux sur les plans personnel, professionnel et social, en utilisant les ressources qu’il a en lui. Pour ce faire, elle recherche les mécanismes qui contribuent à notre bien-être psychique et au fonctionnement optimal des individus et des groupes.

Selon cette école de psychologie, notre mental joue un rôle clé dans notre bonheur. Dans ce premier chapitre, nous verrons donc brièvement comment le mental fonctionne et comment nous pouvons l’utiliser pour exploiter le potentiel que nous avons tous en nous.

VOUS N'AVEZ PAS D'EXCUSES!

«Je n’ai pas eu le temps de te rappeler, je suis désolé!» «J’ai été débordé, ce n’est pas ma faute…» «Je n’avais pas les bons outils. Ils n’ont qu’à nous donner ce qu’il faut!» «Il n’avait qu’à ne pas réagir de cette manière. T’as vu comment il conduisait!»

Oui, vos raisons sont bonnes. Oui, vos excuses sont très justifiées. Oui, vos explications sont sans doute pertinentes. Ou le sont-elles vraiment? Honnêtement (entre vous et moi), n’êtes-vous pas un peu responsable de la situation? Est-ce que les justifications que vous donnez reflètent réellement la réalité?

Dans notre société, il est de plus en plus fréquent de rejeter la responsabilité sur les autres et de trouver des excuses à nos propres comportements. Il n’est pas toujours simple de comprendre ce qui nous incite à agir ainsi. Est-ce la facilité? la mauvaise foi? la peur d’affronter la réalité? Les raisons varient, mais l’une d’elles est que nous accordons trop de place aux stimuli externes, nous sommes trop sujets aux influences extérieures: les modes qui nous disent comment nous habiller, les émissions de télévision qui nous hypnotisent et rythment nos soirées, les campagnes publicitaires qui nous conditionnent à être des consommateurs «modèles». Tout dans nos sociétés modernes est sujet de formatage et de normalisation de notre inconscient collectif. Il en découle un besoin minime pour chacun de prendre des décisions et, par le fait même, une tendance à la facilité, un refus d’assumer sa part de responsabilité.

Il est facile de se plaindre du comportement de ses voisins, de critiquer les décisions prises par d’autres, de remettre en question ce qui est en place ou de s’apitoyer sur l’enfance difficile qu’on a eue. Cette attitude ne demande aucun effort de notre part et est certainement la plus irresponsable qui soit! Je ne vous dis pas de vous culpabiliser et de prendre tout le poids des responsabilités sur vos épaules! Je vous incite tout simplement à vous impliquer un peu plus dans ce qui vous arrive et à vous demander: «Et moi, dans tout ça?» Je vous propose de vous poser des questions sur votre part de responsabilité et, surtout, de focaliser votre attention sur ce que vous pourriez faire pour changer la situation ou, du moins, pour changer votre perception des choses.

Il est indispensable que vous preniez le plus possible le contrôle de votre vie, ce qui implique, entre autres choses, le contrôle de vos décisions. Si vous acceptez de faire vos propres choix et d’en être le seul responsable, votre vie sera plus satisfaisante, et il s’agit là d’un pas déterminant pour accéder au bonheur. Pour augmenter la qualité de votre vie, ne vous laissez pas systématiquement influencer par les autres. Gardez la maîtrise.

Je souhaite que vous braquiez dès maintenant le projecteur sur vous-même. Repensez à quelques excuses que vous avez formulées dernièrement en blâmant quelqu’un d’autre, le «système» ou votre environnement. Des personnes vous «forcent-elles» quotidiennement à faire des choses que vous n’avez pas envie de faire? Qui décide de ce que vous avez dans votre assiette? Qui allume la télévision et peut décider à tout moment de l’éteindre? Qui peut prendre la décision d’appeler un ami éloigné? Qui peut, dès aujourd’hui, prendre la résolution de faire plus d’exercice et la tenir? Êtes-vous d’accord, après cette petite réflexion, que vous avez une grande part de responsabilité dans une majorité de situations que vous vivez au quotidien?

Bien sûr, certaines décisions ne sont pas faciles à prendre. Bien sûr, nos habitudes nous jouent des tours. Bien sûr, nos agendas sont serrés et nous avons beaucoup de choses à gérer en même temps. Mais le simple fait de comprendre que beaucoup de choses peuvent évoluer avec votre consentement, et être d’accord avec cette affirmation, est un excellent début pour la suite de notre voyage ensemble.

 

Arrêt sur image

•   À quelle fréquence choisissez-vous de blâmer les autres ou les circonstances?

•   Qu’est-ce qui vous pousse à remettre systématiquement la faute sur les autres ou sur la situation?

•   Quelles actions pourriez-vous faire ou éviter de faire pour être plus «responsable»?

 

À suivre…

5 thoughts on “Vive l’été! J’ai le temps de lire…”

  1. 🙂 alors stacose une fois 🙂 comme dirait Benoît qu’ il y a des jours on est pas toujours capable hein de changer et de s’y tenir alors une fois.
    Les autres ont bon dos alors et faut se dire qu’il faut mieux être en accord avec soi même hein;
    stacose du quotidien et des choix a faire alors oh mince une fois c’est pas facile tu sais aujourd’hui faux déconner ça fait du bien hein.
    Responsable en plus psssffffffffff voyez le truc une fois ah IL y a du du pain sur la planche à dessiner,vu l’image est à l’arrêt une fois.

  2. Bonjour!
    J’ai bien hate d’en entendre parler davantage le 11 juillet à votre conférence! C’est un plaisir de vous accueuillir parmi nous!
    Présidente des l’Association des étudiants en management (Mangus)

  3. Bonjour Jean-Pierre,
    Pour commenter ce qui précéde et revenir sur mes derniers envois : Tu n’as donc plus, parmi toutes les sollicitations du quotidien, qu’à choisir de garder le lien avec tes anciens collègues français de Mercuri France.
    Je comprendrais aussi que le passé peut obérer l’avenir, sauf si on le choisit, comme dirait la pensée positive ou comme le suggère cette belle citation (Sartre ou Gide ?) : Etre libre, c’est choisir cezs chaînes. J’opte plutôt pour Gide. Sartre, c’était : Être libre, c’est dire non !
    A bientôt. Amitiés. Jean-Loup

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