24 Avr 2012

Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts.

Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demie d’eau à chacun de ses voyages. Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable. Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au  moment où celui-ci la remplissait à la source. « Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. » « Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? » « Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau.

Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée.

Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ». Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.

Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »

Morale de l'histoire:

Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes. Il vaut mieux prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous. Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être déformés. Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste. Merci d’apprécier amicalement mes imperfections – et, plus important pour vous – d’apprendre à aimer les vôtres.

(source inconnue)

4 thoughts on “Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts.”

  1. superbe représentation de tirer parti de tout se que l’on vit positif, négatif . »l’échec est le fondement de la réussite » et chaque personne que nous croisons dans notre vie a une histoire différente et si on prend le temps écouter leurs histoire elle ne peut que nous enrichir humainement et se dire que chaque personne peut nous apporter de grandes richesses de leur vie.tous les jours je croisent des personnes qui me donne une petite partie de leur quotidien qui m’apporte un savoir de l’école de la vie qui me rend plus grande et plus forte seulement a les écouter

  2. Bonjour Jean Pierre,

    Quelle belle métaphore ! Oui, nous sommes bons, nous sommes intelligents, nous sommes des êtres exceptionnels car nous sommes des êtres illimités. Même si la vie nous a « ébréché », nous restons des êtres avec une nature « divine ». Pour ceux qui me connaissent, ils savent que ma vie à eu pas mal de blessures, d’éclats , de fêlures, mais si nous avons confiance en nous, alors tout est possible.
    merci encore pour ce bel article
    Amicalement
    Christian

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