16 Fév 2014

On ne fait pas d’omelettes sans casser d’oeufs

oeufs

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce à cause du regard des autres, de l’éducation que nous avons eue, de la course effrénée à la performance dans laquelle nous baignons? Il est difficile quelquefois de connaitre l’origine de nos comportements, mais une chose est certaine c’est que l’échec est en général quelque chose de difficile à accepter par bien des individus.

Qu’il s’agisse d’une aventure amoureuse, d’un entretien d’embauche pour un nouvel emploi, d’un projet que nous tentons de réaliser, d’une habitude que nous essayons d’éliminer au profit d’une autre, lorsque l’échec survient celui-ci a très souvent un effet dévastateur et crée une empreinte presque indélébile sur notre capital confiance.

L’échec est alors considéré pour certains comme une nouvelle preuve de leur incompétence, il fonctionne comme un miroir qui renvoie l’image du «looser» qu’ils pensent toujours avoir été. La petite voix intérieure se met alors en action et ressasse en boucle des phrases familières :

 «Je m’en doutai, c’est évident que je n’ai pas réussi»

«De toutes les façons cela n’arrive qu’à moi!»

«Je n’aurai jamais dû essayer»

«Mes parents avaient raison je suis nul!»

Bien sûr tout le monde n’a pas ce genre de réactions face aux embuches rencontrées sur le chemin de la réussite que celle-ci soit personnelle ou professionnelle. Mais vous conviendrez que l’échec n’est pas forcément facile à essuyer et à accepter.

Et pourtant, l’échec est inévitable et fait partie intégrante de tout processus d’apprentissage, de toute réalisation de projets quel qu’ils soient. Nous avons malheureusement tendance à l’oublier lorsqu’il nous concerne directement, et avons très souvent du mal a le vivre.

Les exemples de personnes qui ont été stoppées dans leurs initiatives et qui auraient pu s’effondrer sont pourtant nombreux.

Pour n’en citer que quelques-uns rappelons-nous :

·     Bill Gates: Avant d’être connu comme première fortune mondiale par le succès de Microsoft, a débuté son parcours par un abandon de ses études à Harvard, la faillite de sa première entreprise, mais bien que son idée de développement de système n’ait pas fonctionné au début, celui-ci a persisté pour finalement bâtir son empire informatique mondial.

·     Albert Einstein : identifié à un génie par le commun des mortels, celui-ci a pourtant débuté son existence par un retard dans la parole et la lecture jusqu’à être soupçonné de déficience mentale. 

·     Les Beatles : Bien que le succès de ce mythique groupe anglais soit inter générationnel et traverse les âges partout à travers la planète, ceux-ci se sont vus marginalisés par les studios d’enregistrement en raison du « son de leur musique ». L’échelle de leur succès encore aujourd’hui montre à quel point leur détermination et acharnement était porteur de succès.

 

Vous me direz est-ce suffisant de se consoler en observant les déboires des autres? Est-ce que cela va changer ma situation, et me faire avancer que de m’apercevoir que d’autres personnes ont vécu les mêmes frustrations que je vis actuellement? Bien évidemment non, cela n’est pas une solution miracle, qui peut comme une baguette magique résoudre tous les problèmes auxquels vous faites face.

Il est par contre essentiel de comprendre et d’accepter que l’échec est un maillon quasiment irrémédiable pour toute personne qui aspire à atteindre un but.

Comme le bon proverbe dit «On ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs».

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