02 Fév 2014

La psychologie positive: Une mode?

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Bonheur, optimisme, bien-être, épanouissement personnel…Ces sujets très « tendance » ne sont-ils qu’un phénomène de mode ou bien un réel mouvement fait pour durer ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord comprendre ce qu'est la psychologie positive ainsi que ses origines. 

Qu’est ce que la psychologie positive?

Le pionnier de cette science est le psychologue et professeur Martin Seligman, créateur du «Positive Psychology Center » de l’université de Pennsylvanie. C’est à lui que revient le crédit du terme « psychologie positive » à la fin des années 1990.

La définition de la psychologie positive est « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions ».

D’une manière plus simple la particularité de la psychologie positive, appelée aussi de temps en temps la « psychologie du bonheur » est de se concentrer sur ce qui va bien dans notre vie. Celle-ci encourage les individus à miser sur leurs forces plutôt que de se concentrer sur leurs faiblesses. Elle braque donc le projecteur sur les forces et qualités des personnes et on y retrouve en autre des vertus et des qualités comme l’ouverture d’esprit, la sagesse, la créativité, l’optimisme, la persévérance, le désir d’apprendre et bien d’autres. Elle étudie les stratégies ou les processus à déployer afin d’augmenter notre bien-être.

Qui est concerné par la psychologie positive ?

Selon les spécialistes les nombreux thèmes abordés par la psychologie positive correspondent à trois niveaux de l’être humain.

  •  au niveau individuel : bien-être et bonheur, créativité, efficacité personnelle, estime de soi, humour, sens de la vie, optimisme, etc.

  •  au niveau interpersonnel : altruisme, amitié et amour, coopération, empathie, pardon, etc.

  • au niveau social : courage, engagement militant, médiation internationale, etc. Ce qui implique que la psychologie positive concerne toutes les couches de la population et tout type de personne, cela peut aider à l’épanouissement aussi bien des enfants que des adultes, à l’amélioration des relations au sein d’une équipe de travail ou encore du mode de communication entre diplomates élaborant un traité de paix.

La psychologie positive est-elle vraiment utile ?

Des questions fusent sur le sujet de l’optimisme ou du bonheur :

Doit-on douter sur le fait de se concentrer sur ce qui va bien ?

Doit-on culpabiliser de vouloir être optimiste alors qu’il y a de nombreux problèmes à régler et de nombreuses personnes malheureuses sur terre ?

Est-il vraiment possible de changer son état d’esprit et augmenter son niveau de « bonheur » ?

Tout d'abord, être optimiste ne veut pas dire de ne pas avoir d’états d’âme, cela ne signifie pas non plus de tout voir avec des lunettes roses et de refuser certaines vérités quelquefois pénibles.

Être optimiste signifie d’avoir un état d’esprit qui regarde l’aspect positif dans une situation. C’est de ne pas se concentre sur les risques ou les obstacles au point d’être paralysé lorsque vient le moment de prendre une décision .

L’optimiste est une personne qui va chercher des solutions, regarder les opportunités, anticiper et passer à l’action.

L’optimiste bouge, le pessimiste reste sur place en se disant «a quoi bon !» ou «cela ne va pas fonctionner !».

À la question est-ce utile ? Bien sûr que c’est utile, car tout le monde aspire à un certain bien-être, et personne ne souhaite en se levant le matin passer une journée épouvantable et vivre des émotions négatives. Seul un fou ou un pervers voudrait son propre malheur ou celui des autres !

Il ne s’agit un rien d’une mode, puisque les philosophes, les grands penseurs de l’antiquité s’intéressaient déjà au sujet du bonheur et du bien-être. Tout au long de l’histoire de l’humanité le sujet a été développé tant par des sages que par des psychanalystes, les pratiques orientales ont traversé les frontières et rejoint les Occidentaux de plus en plus convaincus de certaines méthodes ancestrales (méditation, yoga, etc.) Les neurosciences ont aujourd’hui pris le relais en utilisant les imageries mentales, et en multipliant les expériences afin d’appuyer les biens faits de ses pratiques et les déployer à une plus grande échelle.

Ce n’est pas par hasard que plus d’une cinquantaine de groupes de recherche impliquant plus de cent cinquante universitaires à travers de nombreuses régions du monde s’intéressent à ces sujets. La psychologie positive est aujourd’hui dispensée dans de nombreuses universités américaines et européennes. Il s’agit donc d’une véritable science qui apporte des résultats sur les personnes qui vont vouloir faire les efforts nécessaires.

Car, oui, le bonheur, l’optimisme demande du travail personnel, les chiffres sont là, le capital bonheur est constitué pour chacun d’entre nous de :

  • 50% notre capital de départ (notre génétique)

  • 10% notre environnement et circonstance extérieurs

  • 40% notre «investissement personnel».

Ce qui signifie que nous pouvons influencer pour une grande partie notre niveau de bien-être. Sonja Lyubomirsky l’explique très bien dans son ouvrage « Comment est heureux et le rester ».

Je suis personnellement heureux de démarrer une certification en psychologie positive, avec Tal Ben Shahar, les sujets dans ce domaine sont vastes, les applications multiples, les enseignements riches et résultats impressionnants. Je ne manquerai pas de partager avec vous tout au long de ma formation les nombreuses découvertes que je ferai, ceci dans le but de continuer à vous inspirer et développer votre potentiel.

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